Connu pour les plages dont ils disposent et leurs fonds marins, les Maldives apparaissent comme une destination où « tout n’est que rêve et volupté ».
Le décor correspond à tous les clichés d'un paradis tropical : le lagon turquoise, aux eaux cristallines et tièdes, peuplé de milliers de poissons multicolores, la plage immaculée qui borde chaque île avec sa corolle de sable, poussière de corail.
Mais ceux qui imaginent y vivre tel Robinson sur une île déserte à l’ombre des palmiers risquent d’être déçus. Depuis l’ouverture en 1972 des deux premiers centres de villégiature, les Maldiviens se sont mis au tourisme. Aujourd'hui, une centaine d’îles, converties en ressorts, accueillent près de 800 000 vacanciers. Les premières structures du type village de vacances ont fait place à de luxueux complexes hôteliers.
L’ouverture au tourisme, en 1998, d'autres atolls (notamment au nord et au sud) a permis d’accéder à des îles authentiques et presque vierges. En 2004, l’État, propriétaire de la totalité des îles, en a mis 11 aux enchères pour développer le tourisme dans les atolls les plus reculés.
Au-delà de ce décor idyllique, il faut savoir que la montée des eaux due au réchauffement climatique menace à terme l'archipel.